Last updated on 25 novembre 2019
Conte des temps mêlés
Il se dit dans les ramures,
À cela ajoutons foi,
Que sylvestre parladure
Vaut mieux que langue de bois.
Tout dans ce conte écrit en français de jadis et en français du « 9.3 » nous parle des arbres, de la nature qu’on ne doit pas martyriser…
Le héros a pour nom Sylvain la Selve, il est le fils d’Yvon et Yveline la Selve et le frère jumeau de Sylvia, autant de noms qui ont l’arbre pour « racine »…
Encore nourrisson, Sylvain tue accidentellement sa sœur et sera pour ce crime jeté dans la Loire.
Par miracle ou par enchantement, un peuplier le sauvera et le remettra à l’elfe Hakitène qui en fera grâce à un grimoire robé à la fée Loirine un bel homme doté de fine et forte membrature.
Hélas, Hakitène qui n’est pas très futée met dans la bouche de Sylvain la langue des cité, abstruse parladure pour la contrée qu’il va sillonner, à la recherche de ses parents.
Doué d’une force herculéenne, bûcheron comme son père, Sylvain va décimer les futaies et la forêt blessée va lui faire un procès…
Mais pourquoi la Mâle Branche ?
Allons donc ! Il ne faut point « divulgacher » le conte et laisser le lecteur entrer dans ce monde curieux et prendre plaisir à tous ses mots se mettre en bouche…
La photo de couverture n’est pas truquée, elle fut prise par l’auteur près du Mont Gerbier-de-Jonc, là où « la source prend sa Loire », comme il est dit dans le conte. Elle est d’ailleurs à l’origine de ce texte pour lequel un glossaire des mots étranges est fourni.
Le dit de Mâle Branche est publié aux éditions de la Fenestrelle.
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